Le virus de la tendresse
Texte rédigé pendant la crise sanitaire du printemps 2020
Parcours de Vincent Vergone et l’histoire de la lanterne magique
Conférence donnée le 13 novembre 2019 dans le cadre des journées professionnelles Cinémas 93
« Vincent Vergone présente son parcours. Il travaille au contact de la petite enfance depuis 30 ans. Il a découvert la lanterne magique alors qu’il était jeune marionnettiste. À cette époque, il était très attiré par le théâtre d’ombres. Comme ce genre de spectacle nécessite de l’argent et qu’il n’en avait pas, il a fait sa première création en utilisant un projecteur qu’il avait lui-même bricolé. Ce n’est qu’ensuite, en tombant sur un livre consacré à la lanterne magique, qu’il s’est rendu compte qu’il avait reproduit cette technique sans le savoir. »
Lien vers l’ensemble de la conférence sur le Site de Cinéma 93
Libre Jardin d’enfant
Livre disponible sur commande aux éditions Ressouvenances.
Pour un art vif
Où il est question de ce qui allie et relie art et nature.
Texte complet : Pour un art vif.
Art, petite enfance et biotope
La fiche complète d’Art, petite-enfance et biotope.
Une chambre des merveilles
Pendant trois ans, dans une petite ville de la banlieue parisienne, avec d’autres artistes nous avons un ouvert un lieu que nous avons nommé La Mirabilia . Dans une chambre, une chambre merveilleuse, nous avons accueilli des enfants et leurs parents, de toutes origines, de tout milieu social. Nous ne leur avons rien demandé. Nous ne savions pas trop d’ailleurs comment leur expliquer ce que nous faisions. Nous savions seulement que nous voulions aborder la culture autrement, poser un regard critique sur les modes de penser d’aujourd’hui, ou plutôt, sur les modes de ne pas penser. En fait, la Mirabilia c’était surtout un paysage et une certaine manière de l’habiter. Chacun pouvait à sa guise jouer de la musique, lire des poèmes, écouter un conte, tricoter, danser, etc. Les jeux étaient libres il s’agissait seulement de nous rencontrer.
La fiche complète d‘Une chambre des merveilles.
Art et cultures de la terre
Le Théâtre Dunois et la compagnie Praxinoscope ont organisé une journée entière consacrée à la question des liens entre la culture et l’écologie. Des penseurs et des artistes sont venus débattre de la nécessité de repenser les liens entre nos cultures contemporaines et la nature : le philosophe Gilles Clément, l’économiste Geneviève Azam, les philosophes Pierre Montebello et Isabelle Stengers, le chorégraphe Claude Magne (Compagnie Robinson), le plasticien-jardinier Benoît Sicat, la metteur en scène Isabelle Hervouët (Compagnie Skappa !) et Vincent Vergone (Compagnie Praxinoscope).
Des extraits de leurs interventions sont disponibles en cliquant sur les liens ci-dessous :
> intervention de Pierre Montebello
> intervention de Isabelle Stengers
> intervention de Vincent Vergone
> intervention de Claude Magne
Cette journée d’études a permis de prolonger la critique formulée par les poètes amérindiens dans le spectacle Rivages d’Outre-Monde.
Micmacrocosmes
Lors de sa création en 2007, l’exposition Micmacrocosmes a fait l’objet d’une publication de Semaine, revue pour l’Art contemporain. L’exemplaire est visible en cliquant sur le lien ci-dessous.
L’enfance en rondelles
Voici un texte où Vincent Vergone explique la manière dont il envisage le spectacle jeune public et sa réflexion sur la culture et l’enfance.
Intervention sur le sens
Lors des journées nationales des écritures de la marionnette, qui ont eu lieu à Auray en mars 2003, Vincent Vergone a donné une conférence, faisant part de ses réflexions et de son expérience. En voici la transcription.
La fiche complète Intervention sur le sens.
Les Noix
Il retrace l’expérience intime vécue lors de la création du spectacle Chanson d’automne.
Âmes nues
Texte en prose, écrit lors de l’expérience très particulière de Vincent Vergone avec de jeunes autistes
OEil cerf-volant
« J’aurais voulu écrire un texte théorique, qui expliquerait pourquoi… pourquoi la peinture, la musique la poésie ; pourquoi je m’adresse à de jeunes enfants, à de jeunes autistes, pourquoi j’exerce mon métier dans un « quartier défavorisé », dans un hôpital ou un centre de soins tout autant qu’au théâtre ; pourquoi l’art devrait être quelque chose de simple et néanmoins un bien précieux appartenant à tout le monde ; pourquoi le très jeune enfant réinvente le monde, l’humanité entière, combien il est avide de pensée. Il m’aurait fallu étayer mon propos, l’illustrer par ces récits dont j’ai l’habitude.
Mais les mots sont venus autrement, rêveurs, flânant apparemment sans direction.
Il m’est difficile en effet de prétendre construire des raisonnements et des démonstrations ; mon travail n’est pas de savoir mais de questionner. Je ne suis qu’un montreur d’illusion : un imagier.
Et pourtant à bien y regarder, il me semble avoir traité mon sujet, passant par le chemin détourné d’une interrogation par le regard, tentant de débusquer ce qui se cache derrière l’illusion de voir. »
Vincent Vergone
Pinocchio
Texte de l’intervention de Vincent Vergone aux 5e Rencontres nationales « Cinéma et enfance », 1998.